Il n’y a pas lieu de prévoir un arrêt des études en raison de la Maladie de Verneuil, même s’il est vrai que les périodes de crise génèrent souvent des absences de plusieurs jours.
La localisation des lésions dans la régions génitale peut rendre la marche et la position assise prolongée très difficiles. Il faut donc envisager de fournir une dispense de sport durant les périodes crise.
Si les crises ne s’accompagnent pas obligatoirement de fièvre, elles entraînent quasi systématiquement une très grande fatigue.
Les écoulements malodorants, les démangeaisons fréquentes, peuvent véritablement mettre mal à l’aise un jeune dont la scolarité impose de se retrouver assis de longues heures, à côté d’autres jeunes non informés de son état.
Il peut s’avérer extrêmement difficile pour un adolescent d’expliquer sa condition à l’équipe enseignante. Il serait donc utile de privilégier le dialogue avec l’infirmière scolaire, qui pourrait non seulement répercuter les difficultés rencontrées, mais aussi permettre au jeune malade de venir se nettoyer, changer ses pansements si nécessaire, et/ou lui remettre un traitement antalgique convenu au préalable avec le médecin traitant de l’enfant.
Si une intervention chirurgicale s’avérait nécessaire, et que l’immobilisation engendrée soit supérieure à une semaine, il faudrait en informer l’équipe enseignante afin de permettre à l’enfant de ne pas accumuler de retard dans ses études, en bénéficiant par exemple d’un soutien spécifique.